Le Prescripteur: Jade Venturi créatrice de bijoux
Rencontre avec Jade Venturi, créatrice de bijoux inspirés 70’s
C H A R L O T T E D . 2 8 A V R I L 2 0 2 1
A la rédaction, on est tombées amoureuses des bijoux élégants et minimalistes de
Jade Venturi. Du coup, on l’a contactée pour lui poser toutes nos questions. Elle nous parle de ses inspirations, de l’équipe qu’elle forme avec sa sœur Charlotte, de ses engagements et de ses projets en cours. Nous, on a trop envie d’offrir un de ces modèles épurés et originaux à notre maman.
Tout est parti de photos de ta maman couverte de bijoux dans les années 70. Que représente cette époque pour toi ?
Selon moi, les années 70 représentent la liberté de la femme, l’émancipation, l’indépendance. Ma mère en était un exemple et m’a inspiré tout au long de ma vie.
Tu viens de l’univers de la mode et tu as décidé de lancer ta marque de bijoux. Comment ça s’est passé ?
J’ai évolué dans le milieu de la mode à Paris , mais c’est lors d’un voyage à Bali, que j’ai eu envie de développer ma créativité. C’est là bas que j’ai commencé à créer et à produire mes premiers prototypes. J’ai trouvé là bas une plus grande facilité pour développer mes projets. Grâce à certaines rencontres, j’ai pu rentrer avec une collection en main, et j’ai donc décidé de la produire en France.
Tu t’es associé avec ta sœur Charlotte : qui fait quoi ?
Au moment où j’ai commencé à chercher mes premiers fabricants français, ma sœur Charlotte m’a rejoint et de là est née notre association. Avec Charlotte, nos compétences sont très complémentaires. Je m’occupe de toute la partie direction artistique et création. Charlotte s’occupe de la stratégie de développement commerciale et de la gestion de l’entreprise.
En quoi tes origines italiennes influencent ta conception du bijou ?
Je suis née et j’ai grandi à Nice, à la frontière italienne. Mon père est italien et j’ai beaucoup voyagé en Italie du nord. Je me suis donc inspirée de ce qui pour moi reflète le Sud, c’est à dire des couleurs chaudes. Je me suis aussi beaucoup inspirée de ma mère. En Italie, sur la plage ou en soirée illuminée par les couchers de soleil, elle portait de gros bijoux, elle en faisait des accessoires à part entière.
C’est de ça que sont nés mes bijoux, qui sont un mélange de minimal audacieux avec des lignes épurées et fluides et d’opulence italienne.
Comment se passe la création de tes bijoux étape par étape ? Tu les dessines ? Un artisan les confectionne ?
Après avoir imaginé le bijou, je commence par le dessiner. L’étape du dessin est brève, je passe très rapidement à l’étape 3D. En effet, j’ai besoin de voir la pièce en 3D, de la toucher et la travailler avec mes mains. De là, je retravaille le prototype jusqu’à obtenir le bijou final.
Une fois les prototypes aboutis, je vais chez nos artisans. On sort ensemble une cire en 3D et on commence à faire nos premiers prototypes de production avec nos usines situées en France. D’ailleurs, tous nos produits sont « made in France » et on utilise de l’or et de l’argent recyclés. Il y a une réelle éthique et une vraie responsabilité dans la production de nos produits. Cela nous tient réellement à cœur, à Charlotte, comme à moi.
Racontes-nous l’histoire de la bague Loua, mon modèle préféré !
J’ai eu envie de faire une bague différente et originale dans le design, mais qui puisse se porter tous les jours, dans n’importe quelle circonstance. Mon inspiration, c’est l’alliance de ma mère : ce n’était pas une bague fine comme les alliances classiques, elle avait beaucoup de caractère ! J’ai décidé d’utiliser le bi matière pour donner plus de profondeur au modèle, et de mélanger l’or et l’argent.
As-tu prévu de décliner tes bagues en chevalières ?
Je ne peux pas tout dévoiler mais effectivement je travaille sur une chevalière. Pour moi , c’est un bijou intemporel que l’on peut moderniser. Ce type de modèle a surtout un coté unisexe, ce qui me plaît beaucoup ! Ce sera notre première vraie pièce unisexe. Pour ce qui est de mes bagues actuelles elles peuvent toutes se porter sur le petit doigts, ce qui rappelle l’effet d’une chevalière.
En quoi ta marque a-t-elle inclus une dimension éco-responsable ?
Nous évoluons dans un monde où la prise de conscience de notre impact sur la planète est indispensable. C’est donc tout naturellement que nous avons intégré ces valeurs au sein de notre projet dès son origine.
Nos bijoux sont 100% fabriqués en France, et sont en argent et or recyclés. Nous avons à cœur de proposer des bijoux haut de gamme, fabriqués par les mêmes ateliers que les grandes maison mais à un prix abordable, tout en limitant notre impact environnemental.
Te considères-tu comme une bonne ambassadrice de ta marque ? Portes tu beaucoup tes créations ?
En effet, je porte mes créations tous les jours. J’ai créé mes bijoux en fonction de mes goûts, de ce que j’aime, afin de les porter quotidiennement. Dans un sens, je suis ma première cliente, ma propre ambassadrice. Avec ma sœur, nous portons mes crMon modèle fétiche est le bracelet qui se nomme « JANA » en référence à mon prénom. C’est la toute première pièce de la collection « LE MIDI » . C’est même ce bracelet qui m’a inspiré pour créer tout le reste de la collection. Je ne le quitte jamais.
Quel est le modèle que tu recommanderais pour la fête des mères ?
Pour la fête des mères, je recommande la revisite de la bague LOUA qui sortira spécialement pour l’occasion. J’ai choisi de la décliner pour la fête des mères car c’est celle qui connait le plus de succès et qui plait au plus grand nombre.
Sur quels nouveaux modèles de bijoux travailles-tu ?
Je travaille actuellement sur deux nouveaux modèles : la chevalière, qui sera notre première pièce mixte, et l’emblématique chaine « Jade Venturi » qui pourra être déclinée en parure, c’est à dire en collier, bracelet, boucles d’oreilles et bague.